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Auto entrepreneur dans le bâtiment

    Quels sont les métiers d’un auto entrepreneur dans le bâtiment ?

    De nombreux professionnels du bâtiment peuvent exercer en tant qu’auto-entrepreneurs. Voici quelques exemples de métiers concernés :

    • Carreleur : Pose de carrelage et de revêtements en céramique.
    • Menuisier : Fabrication et installation de menuiseries en bois, PVC ou aluminium.
    • Charpentier : Construction et réparation de charpentes en bois.
    • Couvreur : Travaux de réalisation et de réparation de toitures.
    • Plaquiste : Installation de cloisons sèches et de faux plafonds.
    • Maçon : Construction de murs, de fondations et de dallages.
    • Peintre en bâtiment : Réalisation de travaux de peinture, aussi bien intérieurs qu’extérieurs.
    • Plombier : Installation et réparation de systèmes de plomberie.
    • Électricien : Installation et mise en conformité des installations électriques.
    • Chauffagiste : Installation et maintenance de systèmes de chauffage.
    • Serrurier : Installation et réparation de serrures et de systèmes de sécurité.

    Pour certains auto entrepreneur dans le bâtiment, des qualifications spécifiques sont requises. Il est crucial de se renseigner sur les exigences légales propres à chaque activité. Par exemple, les électriciens auto entrepreneurs doivent impérativement obtenir une habilitation électrique pour pouvoir travailler sur des installations électriques.

    Quelles sont les conditions à respecter pour devenir auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

    Pour devenir auto entrepreneur dans le bâtiment, il est nécessaire de remplir plusieurs conditions, notamment en termes de qualifications professionnelles :

    Qualifications professionnelles nécessaires : La plupart des métiers du bâtiment étant réglementés, vous devez posséder une qualification professionnelle qui peut être validée par :

    • Un diplôme spécifique au métier (CAP, BEP ou équivalent).
    • Une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans le métier.

    Diplômes reconnus :

    • Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP).
    • Brevet d’Études Professionnelles (BEP).
    • Bac professionnel dans le domaine concerné.
    • Brevet de Technicien Supérieur (BTS) spécialisé dans le bâtiment.
    • Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) en génie civil.

    Point de vigilance : La qualification doit être détenue par le chef d’entreprise ou un employé à temps plein. Si vous prévoyez d’embaucher, vous avez trois mois après votre immatriculation pour fournir les justificatifs de qualification à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA).

    Stage de préparation à l’installation (SPI) : Bien que le SPI ne soit plus obligatoire depuis 2019, il est recommandé pour acquérir des compétences en gestion d’entreprise. Ce stage, dispensé par la chambre de métiers, dure environ 30 heures réparties sur 4 à 5 jours et coûte approximativement 250 €. Il couvre des sujets tels que l’environnement des entreprises artisanales, la gestion commerciale, les structures juridiques, la fiscalité, le statut social du travailleur indépendant, ainsi que la gestion financière et la comptabilité.

    Participer à ce stage, bien qu’optionnel, peut grandement faciliter la compréhension des aspects administratifs et financiers de votre activité.

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    Quelles sont les étapes pour créer son auto entreprise dans le bâtiment

    Pour créer une auto entreprise dans le bâtiment, il est essentiel de suivre plusieurs étapes clés :

    1. Vérification des qualifications professionnelles :
      • Assurez-vous de posséder les qualifications nécessaires, comme des diplômes ou des attestations d’expérience professionnelle, pour exercer dans le bâtiment.
    2. Choix et vérification de l’activité :
      • Sélectionnez précisément l’activité que vous souhaitez exercer et vérifiez qu’elle est compatible avec le statut de micro entreprise. Définissez les services que vous allez proposer.
    3. Immatriculation de l’entreprise :
      • Inscrivez-vous via le guichet unique des entreprises. Faites votre déclaration de création d’entreprise en ligne sur le site officiel pour obtenir votre immatriculation.
    4. Obtention du numéro SIRET :
      • Après validation de votre dossier, vous recevrez votre numéro SIRET, nécessaire pour démarrer votre activité.
    5. Création d’un compte URSSAF :
      • Enregistrez-vous sur le site de l’URSSAF pour pouvoir déclarer votre chiffre d’affaires et payer vos cotisations sociales.
    6. Ouverture d’un compte bancaire dédié :
      • Bien que non obligatoire pour ceux qui génèrent moins de 10 000 € de chiffre d’affaires annuel, il est fortement recommandé d’ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle pour une meilleure gestion financière.
    7. Souscription aux assurances obligatoires :
      • Avant de démarrer votre activité, souscrivez une assurance décennale et une responsabilité civile professionnelle, qui sont obligatoires dans le secteur du bâtiment.

    En suivant ces étapes, vous serez bien préparé pour lancer et gérer votre auto-entreprise dans le bâtiment.

    Quel sont les régimes de l’auto-entrepreneur dans le bâtiment ?

    Régime social de l’auto-entrepreneur dans le bâtiment :

    L’auto-entrepreneur dans le bâtiment est soumis au régime micro-social simplifié, qui implique le paiement des cotisations sociales en pourcentage du chiffre d’affaires :

    • 12,3 % pour les activités de commerce (achat/revente).
    • 21,2 % pour les services et les activités artisanales.

    Ces cotisations incluent :

    • Assurance maladie et maternité.
    • Assurance vieillesse.
    • Allocations familiales.
    • CSG et CRDS.

    La déclaration du chiffre d’affaires doit être faite mensuellement ou trimestriellement, y compris si ce dernier est nul.

    Régime fiscal de l’auto entrepreneur dans le bâtiment:

    Par défaut, l’auto-entrepreneur est assujetti au régime fiscal de la micro-entreprise, qui prévoit un paiement de l’impôt sur le revenu sur une base réduite grâce à un abattement forfaitaire :

    • 71 % pour les activités de commerce.
    • 50 % pour les services et les activités artisanales.

    Par exemple, avec un chiffre d’affaires de 10 000 € dans une activité de services, le revenu imposable est de 5 000 € après l’abattement de 50 % vous pourrez facilement le calculer avec Devis Pro.

    Il est également possible d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, qui consiste à payer un pourcentage supplémentaire du chiffre d’affaires :

    • 1 % pour les activités de commerce.
    • 1,7 % pour les services et les activités artisanales.

    Quels sont les inconvénients d’une auto entreprise dans le bâtiment ?

    Bien que le statut d’auto entrepreneur dans le bâtiment offre certains avantages, il présente également des contraintes significatives pour les métiers du bâtiment.

    Incapacité à déduire les charges : Le régime fiscal de la micro-entreprise applique un abattement forfaitaire et ne permet pas la déduction des charges réelles. Cette situation peut être désavantageuse pour les professions du bâtiment qui engendrent des frais élevés tels que l’achat de matériaux, d’outillage, ou l’utilisation d’un véhicule.

    Plafonds de chiffre d’affaires : Les seuils de chiffre d’affaires pour le statut de micro-entreprise en 2025 sont fixés à :

    • 188 700 € pour les activités de vente de marchandises.
    • 77 700 € pour les services. Si ces plafonds sont dépassés pendant deux années consécutives, l’auto-entrepreneur est reclassé sous le régime de l’entreprise individuelle.

    Autres désavantages à prendre en compte

    • Difficulté à obtenir des prêts bancaires : Les banques peuvent percevoir le statut d’auto-entrepreneur comme précaire.
    • Limitation des déductions fiscales : L’impossibilité de déduire l’amortissement des équipements ou véhicules.
    • Couverture sociale limitée : Le statut de travailleur non-salarié (TNS) offre moins de protections que celui d’assimilé-salarié.
    • Impossibilité de récupérer la TVA : Les auto-entrepreneurs dans le bâtiment ne peuvent pas récupérer la TVA sur leurs achats professionnels.
    • Crédit d’impôt limité : Certains crédits d’impôt, comme le CICE, ne sont pas accessibles aux auto-entrepreneurs.

    Ces éléments doivent être soigneusement considérés lors de la décision d’adopter ce statut pour une activité dans le bâtiment.

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