Tu as reçu un courrier du registre des sociétés européennes et tu te demandes si c’est une arnaque ou si c’est vraiment le registre sociétés européennes ? 🤔 Pas de panique, laisse-moi t’expliquer tout ça en clair ! Dans cet article, je démonte les pratiques de ce registre sociétés européennes (rien à voir avec les registres nationaux comme le RCS), je t’apprends à reconnaître ses courriers trompeurs, et je te donne les clés pour protéger ton entreprise de ces offres commerciales facultatives. Spoiler alert : ce n’est pas obligatoire, et tu vas comprendre pourquoi !
Le registre des sociétés européennes : arnaque ou obligation ?

Le Registre des Sociétés Européennes (RSE) n’est pas un organisme officiel mais une offre commerciale proposée par une entreprise privée basée en Estonie. Ce n’est pas un registre légal comme le RCS en France. Tu reçois ce courrier car l’entreprise RSE PRO exploite les données publiques des entreprises pour leur proposer un « service » payant d’apparition dans son annuaire. Beaucoup de micro-entrepreneurs tombent dans le panneau, pensant à tort qu’il s’agit d’une démarche obligatoire.
Le RSE obtient les informations des entreprises via le Registre National des Entreprises (RNE), une base de données publique. Derrière cette offre commerciale, on trouve l’entreprise RSE PRO basée à Tallinn en Estonie. Elle cible particulièrement les nouveaux entrepreneurs, profitant de leur manque d’expérience pour les inciter à payer entre 108 et 129 €. Ces courriers ressemblent à des documents administratifs officiels, créant volontairement la confusion pour pousser au paiement d’une facture facultative.
Critères de différenciation | Courriers du RSE | Courriers officiels |
---|---|---|
Nature de l’entité | Société privée basée en Estonie (RSE PRO) | Organismes gouvernementaux ou institutions reconnues (ex : RCS en France) |
Montant demandé | 100 à 200 € pour une publication facultative | Paiements liés à des obligations légales (ex : immatriculation, frais réglementaires) |
Apparence visuelle | Ressemble à un document administratif officiel (polices, logos trompeurs) | Identifiés clairement avec logos, coordonnées et références légales |
Mention du caractère facultatif | Mention discrétionnaire en petits caractères ou absente | Langage clair et explicite sur l’obligation ou la faculté |
Valeur juridique | Aucune valeur légale ou administrative | Obligatoire pour certaines activités (ex : inscription au RCS) |
Description des services | Formulations vagues (« conformité réglementaire ») | Informations détaillées et transparentes sur les démarches |
Méthode de communication | Exploite la peur de non-conformité | Approche pédagogique et rassurante |
Délais de réponse | Échéance de 8 jours pour payer | Délais plus longs et adaptés (ex : 15 à 30 jours) |
Origine des données | Coordonnées récupérées via les bases publiques | Informations collectées directement lors des déclarations |
Obligations spécifiques | Ciblage large sans distinction professionnelle | Adaptation aux métiers (ex : pas de frais supplémentaires pour les professionnels de santé) |
Les signes qui doivent t’alerter
Les courriers du RSE ressemblent à des documents administratifs officiels avec des logos et polices trompeurs. Ils mentionnent tes informations d’entreprise et un montant à régler sans valeur légale. Tu ne trouves ni les coordonnées des organismes officiels ni les mentions des obligations légales réelles.
- Apparence officielle trompeuse : Le courrier imite un document administratif avec un logo professionnel
- Facture élevée non obligatoire : Il demande entre 100 et 200 € pour une inscription inutile
- Mention de délai court : Une date limite de 8 jours est indiquée pour créer un stress artificiel
- Mentions légales cachées : Le caractère facultatif de l’offre est mentionné en petits caractères au dos
Le langage utilisé dans les courriers du RSE est volontairement ambigu. Des termes comme « notification discrétionnaire » ou « mise en conformité » donnent l’impression d’une obligation. La mention juridique du caractère facultatif reste discrète, reléguée en petits caractères. Il est crucial de vérifier Les mentions légales claires pour s’assurer de la légitimité d’une demande. L’objectif : te faire croire à une démarche administrative indispensable pour ta micro-entreprise.
Exemples concrets de courriers trompeurs
Un micro-entrepreneur reçoit un courrier du RSE lui réclamant 108 à 129 € pour publier ses informations dans un annuaire privé. Le document reprend ses coordonnées personnelles et professionnelles, créant un sentiment d’urgence avec une échéance de 8 jours.
Des témoignages révêtus d’émotion montrent que certains entrepreneurs paient par réflexe, craignant des sanctions. D’autres vérifient et découvrent un service commercial inutile. Une fois informés, ils signalent l’arnaque à la DGCCRF et partagent l’information sur les réseaux sociaux pour alerter le plus grand nombre 🚨.
Le vrai statut juridique du registre des sociétés européennes
Une société privée basée en Estonie
RSE PRO est l’entreprise qui gère le Registre des Sociétés Européennes. Basée à Tallinn en Estonie, cette société privée récupère les coordonnées des entreprises via les bases publiques. Elle propose aux entrepreneurs une inscription payante sans aucune valeur légale dans sa base de données pour environ 129 €. Ce registre n’a aucun lien avec les organismes officiels.
Pourquoi ces pratiques sont-elles légales ? Parce que l’entreprise inclut une petite mention du caractère facultatif de l’offre. La gestion des données reste opaque, contrairement aux organismes officiels. L’UE n’encadre pas strictement ce type d’offre commerciale, laissant les entreprises dans une zone grise légale.
Différences avec les registres officiels nationaux
Les registres légaux comme le RCS en France ont des fonctions juridiques réelles. Contrairement aux obligations légales réelles, comme la facturation électronique, l’inscription au RSE n’a aucune valeur. Les registres officiels sont gérés par des organismes gouvernementaux, pas par une société privée estonienne.
Le système BRIS interconnecte les registres officiels des pays européens. Tu y trouves des informations fiables sur les entreprises de l’UE. Tu y accèdes gratuitement via le portail e-Justice européen, contrairement au RSE qui te demande un paiement pour une offre sans valeur légale.
Comment protéger ton entreprise de ces arnaques ?
Réagir face à un courrier du registre
Reçu un courrier suspect ? Voici les étapes à suivre immédiatement : jette-le ou archive-le, signale-le à la DGCCRF, et évite d’agir sous pression. Ce courrier n’a aucune valeur légale. 🚫
- Signaler à l’INPI: Utiliser leur site pour dénoncer ces courriers considérés comme trompeurs.
- Contacter la DGCCRF : Déposer une plainte sur leur site officiel.
- Utiliser la plateforme de l’UE : Accéder à l’outil européen de signalement des pratiques commerciales douteuses.
- Partager sur les réseaux : Publier l’arnaque sur LinkedIn ou Twitter pour alerter d’autres entrepreneurs.
Pour sensibiliser ton réseau, partage les signes d’arnaque sur les réseaux pros. Par exemple : « Les 108€ du RSE ? Une arnaque ! Partagez si vous avez reçu ces courriers. » C’est simple, rapide, et utile à la communauté. 📢
Informer et former ton équipe
Former ton équipe est crucial. Crée des rappels réguliers sur les signes suspects : logos officiels bidons, délais serrés, ou mentions cachées. Désigne un responsable pour vérifier les courriers. 🔍
Type d’arnaque | Caractéristiques | Exemples concrets |
---|---|---|
Registre des sociétés européennes | Courriers imitant des documents officiels avec mention discrétionnaire en petits caractères | Facture de 108€ pour une inscription inutile |
Usurpation d’identité d’un fournisseur | Mail urgent demandant un virement vers un nouveau compte bancaire | Un faux mail du comptable pour modifier les coordonnées |
Arnaque aux subventions | Offre alléchante d’aides financières fictives | « Vous avez droit à 5000€ de subventions cachées » |
Phishing administratif | Mail imitant un service public pour récupérer des accès | « Vérifiez votre statut fiscal sur impots.gouv.fr » |
Pour rester informé, suis les actualités sur lamicrobyflo.fr et signale les nouvelles arnaques via SignalConso. Consulte régulièrement le site de la DGCCRF pour des mises à jour sur les pratiques commerciales trompeuses. Inscris ton entreprise à des alertes par e-mail pour être notifié en cas de nouvelle menace. 🛡️
Les recours juridiques possibles
Si tu as malgré tout payé, agis vite ! Porte plainte à la gendarmerie, contacte la DGCCRF et demande un remboursement à ton banquier. Tu peux aussi déposer une plainte sur internet-signalement.gouv.fr. 📬
Des victimes ont gagné en justice en prouvant des pratiques trompeuses. L’article de lamicrobyflo.fr montre qu’un entrepreneur a récupéré ses 129€ en démontrant que le RSE n’a aucune valeur légale. Ces jurisprudences donnent espoir ! 💡
Tu sais maintenant que le Registre des Sociétés Européennes 🤙 n’est pas une obligation légale mais une offre commerciale visant à te faire payer entre 100 et 200€ pour une inscription facultative. Dès réception d’un courrier suspect, vérifie les mentions légales, signale-le aux autorités et préviens ton réseau. 🚨 Protège ton business pour te concentrer sur l’essentiel : développer ton activité sans stress !
FAQ
Comment vérifier l’existence d’une entreprise à l’étranger ?
Vérifier l’existence d’une entreprise à l’étranger peut être un vrai défi. Oublie le Registre des sociétés européennes, cette offre commerciale d’une société privée estonienne qui n’a aucune valeur légale. Pour une vérification sérieuse, direction les registres officiels.
Au niveau européen, tu peux tenter ta chance sur le site e-justice.europa.eu, qui donne accès aux registres des entreprises. En France, pour les entreprises immatriculées ici, le Registre national des entreprises (RNE) sur registre.entreprises.gouv.fr te permet d’obtenir un justificatif d’immatriculation gratuitement. Pour les entreprises étrangères, le mieux est de contacter directement les organismes compétents du pays concerné, comme les chambres de commerce ou les registres des entreprises locaux.
Quels sont les frais d’immatriculation d’une entreprise ?
Les frais d’immatriculation d’une entreprise, ça dépend du type d’entreprise et de l’activité. Il faut compter les coûts des démarches obligatoires comme l’immatriculation elle-même, l’annonce légale, et la rédaction des statuts. Sans oublier les frais annexes comme le dépôt de marque ou la signature d’un bail commercial.
Pour une société commerciale, les frais de création sont d’environ 37 €. Si tu fais de l’artisanat, rajoute 15 €. La déclaration des bénéficiaires effectifs coûte 21 €. Et n’oublie pas les frais de publication d’une annonce légale. Pour une entreprise individuelle (EI), c’est entre 24 et 45 € selon l’activité, et c’est gratuit pour les activités libérales, agricoles ou en micro-entreprise.